Victoria MacMillan | Everything I ever believed is wrong... Now what ?!
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(#) Sujet: Victoria MacMillan | Everything I ever believed is wrong... Now what ?! Mer 27 Jan - 11:20
Victoria Evangeline MacMillan"She had galaxies in her eyes and electricity crackled within her" - Shadman
23 ansFiançéeNom de codeNeutre
La Mutation : Contrôle de l'électricité Description : Niveau 0 : Pendant des années, son pouvoir ne lui a permis qu'une compréhension intuitive des machines et systèmes électroniques et informatiques. On l'a qualifiée de "surdouée", et personne ne s'est dotée qu'elle pourrait être mutante - malgré une tendance au "petit coup de jus" bien plus élevée que la moyenne.
Niveau 1 : Développement d'une capacité à manipuler consciemment les machines qu'elle touche (ce qui pourrait permettre un accès aux données situées sur le cloud / internet, mais pas aux données enregistrées sur l'ordinateur d'autrui). Peut générer de l'électricité (courant visible) au bout de ses doigts, mais ne peut s'en servir pour le combat qu'avec contact (exemple : coups de poing "chargés" possible, mais projection d'électricité à distance impossible. Vicky est actuellement au début du "niveau 1". Donc, des évènements commencent à se produire sur lesquels elle n'a aucun contrôle. Il lui faudra du temps et de l'entrainement pour exploiter le plein potentiel de ce "niveau".
Niveau 2 : Possibilité d'utilser son pouvoir sur des machines autour d'elle sans contact physique direct (exemple : désactiver la caméra au plafond sans la toucher) + à distance d'une machine à une autre (exemple : depuis son ordinateur personnel, hacker un autre ordinateur à distance avec son pouvoir, dans la limite de ce qui serait accessible à un hacker). Peut générer de l'électricité pour des attaques à distance. On en est très loin, ce sera pour une augmentation un jour peut-être.
Lien avec son épilepsie : Le traitement anti-épileptique de Victoria ont gardé son Victoria (Gardenal) a pendant longtemps inhibé son pouvoir, qui est directement lié à sa pathologie. Maintenant que son épilepsie est "sous contrôle", au point que les médecins considèrent désormais qu'il s'agissait d'une épilepsie infantile, ils ont diminué les dosages, ce qui permet enfin à son pouvoir de se libérer. Mais si elle abuse de son pouvoir, les crises d'épilepsie pourraient bien ressurgir.
Niveau actuel : Niveau 0 Recensement Mutant :Non recensée (en raison des médicaments qu'elle prenait jusqu'à présent, elle découvre à peine ses pouvoirs. Casier Judiciaire : Vierge Niveau d'hostilité : Pro-Kelly par éducation Equipe : votre personnage fait-il parti d'une équipe, et si oui laquelle ? (non obligatoire, retrouvez ici les différentes équipes)
Victoria a toujours semblé calme, posée, en parfaite maitrise d'elle-même, mais aussi froide et rationnelle - une compétence de son alexithymie, l'incapacité à identifier les émotions (causée par son traitement épileptique). Mais en décembre, les médecins ont allégé le dosage de son traitement. Depuis, elle est sujette par moments à des sautes d'humeur qu'elle ne comprend pas - se mettant soudain à rire, à pleurer, ou s'énervant sans comprendre ce qui lui arrive. Elle est très déstabilisée par cette situation, mais cherche à se montrer le plus normale possible, comme elle l'a toujours fait - sa mère lui a appris à être obsédée par les apparences. Elle est passionnée par les sciences, le concret, le factuel. Elle aime la recherche, et ne sait pas encore distinguer "s'amuser" de "faire quelque chose d'intéressant.
Victoria et son frère jumeau sont nés 23 octobre 1997 au Centre Médical du Mont Sinaï à Manhattan, New York. Elle était une petite fille plus ou moins ordinaire – enfin, aussi ordinaire que l’on peut l’être quand on grandit dans une luxueuse penthouse de Manhattan. Dès son plus jeune âge, elle s’est montrée curieuse de tout et très éveillée. Elle était plutôt calme, mais ses rires semblaient résonner sans cesse dans la grande salle de jeux où elle et son frère étaient surveillés par une nourrice au salaire exhorbitant. Anti-mutants de la première heure, ses parents ont cherché à lui inculquer cette idéologie dès son plus jeune âge, de même qu’à son frère jumeau.
Elle avait quatre ans et demi lors de sa première crise tonico-clonique, une crise qui s’est produite à l’école maternelle, lors d’une activité de « découverte du monde » avec des ballons de baudruche, visant à faire découvrir aux enfants l’électricité statique. A partir de cet incident, elle a commencé à faire bien plus de « coup de jus » que la plupart des gens, mais personne n’y a vraiment prêté attention. Bien évidemment, ses parents l’ont emmenée consulter les meilleurs neurologues. Le diagnostic d’épilepsie (avec crises de type multiple) a été rapide et a entrainé la mise en place d’un traitement au Gardenal (un anti-convulsif barbiturique) dès les six ans de Victoria.
Tout traitement neurologique a ses effets secondaires… Et le Gardenal n’a pas échappé à cette règle. Chez la petite Victoria, cela s’est traduit avant tout par ce qui ressemblait à une forme d’apathie soudaine. Cela, en revanche, n’a pas inquiété ses parents, au contraire – son comportement leur semblait désormais beaucoup plus « convenable » - une vraie petite fille modèle, vue de loin – avec toute la distance d’un parent riche qui n’a jamais serré sa fille dans ses bras. Mais en vérité, le quotidien était devenu extrêmement compliqué pour Victoria. Soudain, elle était extrêmement détachée de ses émotions. Ses joues pouvaient chauffer, sans qu’elle soit capable de dire si elle était en colère ou gênée, ou si elle avait simplement chaud. La plupart du temps cependant, elle ne ressentait qu’un calme profond, apathique. Elle ne savait plus se mettre à la place des autres. Si un expert s’était penché sur la question, il aurait eu une explication toute simple : l’alexithymie, une condition peu connue mais en vérité très courante, notamment dans les cas de dépression, de PTSD, d’autisme… et d’épilepsie.
Elle n’a rien perdu de sa curiosité, mais totalement désintéressée des gens, elle s’est concentrée sur des choses intellectuelles, concrètes. En mathématiques, en sciences, elle excellait. En revanche, si sa grammaire était impeccable, il était extrêmement difficile pour elle de déduite l’intention de l’auteur dans un texte. En histoire, elle mémorisait toutes les dates, mais avait beaucoup de mal à identifier la cause des actions de figures historiques. Mais là où elle excellait le plus, c’était la technologie et l’informatique. Elle semblait comprendre le fonctionnement des appareils avant même que le professeur n’ait besoin de les lui expliquer. C’est cet écart de niveau entre les matières qui fait qu’elle n’a jamais sauté la moindre classe.
Elle n’a pas tardé à se rendre compte qu’elle n’était pas comme les autres. Au fil des années, elle a appris à jouer la comédie. A identifier les signes sociaux. A rire quand les autres riaient. A exprimer la colère, le dégoût ou la tristesse aux moments appropriés, même si elle ne les éprouvait pas – ou, plutôt, ne les percevait pas comme les autres. Elle était toujours un peu froide, rationnelle, mais au moins elle ne passait pas pour une psychopathe. La seule personne qu’elle n’a jamais été capable de tromper est son frère jumeau.
En 2012, ses parents l’ont présentée à Harrison Campbell, le fils d’une famille de leur entourage, et l’ont convaincue qu’il serait un petit ami approprié. Victoria, qui ne contredisait jamais ses parents, est donc devenue sa petite amie.
A l’été 2014, sa mère Diane MacMillan, née Kellner, avocate de formation, alors âgée de 44 ans, a quitté son poste dans le service juridique de Track Industries pour devenir l’adjointe du nouveau maire. Elle est désormais le contact principal d’Héloïse Dumas avec la mairie. Depuis, Victoria et son frère ont été énormément impliqués dans les « mondanités de la vie publique », d’autant plus que le maire n’a quant à lui pas d’enfants. Howard MacMillan, le père de Victoria, qui avait 53 ans, a conservé son poste de Directeur financier chez Track Industries.
A la rentrée suivante, Victoria a commencé ses études en licence de Biochimie et Biologie moléculaire à l’université de Columbia. Ses options étaient l’informatique, l’ingénierie, la médecine, les statistiques, le russe et le français. Désormais débarrassée de toutes les « matières sociales », elle a excellé dans ses études, auprès de sortir major de sa promo.
En 2018, Victoria et Harrison se sont fiancés. Elle n’avait pas de sentiments pour lui, mais après tout, à ses yeux, elle n’avait pas de sentiments du tout. Et puis, sa mère trouvait qu’ils allaient très bien ensemble, alors pourquoi pas.
En 2019, elle a intégré un master en continuité avec sa licence, qui lui offrait de nombreux cours supplémentaires, notamment des cours de génétique. Ses parents étaient aux anges, convaincus qu’elle allait un jour trouver un remède à cette peste que constituait la mutation. Pour sa part, elle aimait simplement appliquer son esprit à des problèmes intellectuels et s’engager dans des activités de modélisation et de recherche. Ses parents, toujours aussi anti-mutants, ont été honnêtes avec elle sur de nombreuses choses, en lui présentant toujours les mutants comme ce qu’ils étaient à leurs yeux : des malades, extrêmement dangereux, qu’il serait peut-être un jour possible de « réparer », mais qu’en attendant il fallait mettre en quarantaine pour la sécurité de tous.
Durant l’été 2020, Victoria a eu l’opportunité (pistonnée par ses parents) de faire son stage de Master dans le département de recherches de Track Industries. Sous l’égide de Vydia Singh, Responsable du Développement et de la Recherche, elle a donc participé à des travaux d’amélioration du Protocole d’Identification des Mutants, cherchant à le rendre plus rapide et donc à permettre, à terme, de le systématiser davantage. (Enfin, participé est un grand mot, puisque son travail était grosso modo celui d’une assistante de laboratoire). A un moment, alors qu’elle travaillait seule dans le labo pendant une réunion, elle s’est testée, pas pour connaitre le résultat – dont elle ne doutait pas – mais pour observer la clarté du rendu lors du test d’un patient non-mutant. A sa grande surprise, le test est sorti positif. Convaincue qu’il s’agissait nécessairement d’un faux positif, elle a soigneusement effacé toute trace de ce test, et a porté au dossier des indications précisant que le prototype en cours était défaillant et qu’il faudrait suivre une autre piste. Elle a poursuivi son stage comme si de rien n’était, et à la rentrée 2020 elle est passée en M2. A aucun moment le moindre doute concernant la possibilité que le test n’aie été juste n’a traversé son esprit.
Courant du mois de décembre 2020, lors d’un contrôle neurologique, les médecins ont décidé de diminuer le dosage du Gardenal. Après tout, son épilepsie était désormais si stable qu’ils la considéraient comme infantile. Ils souhaitaient donc enclencher un protocole de sevrage du traitement. Après s’être habituée à la neutralité provoquée par le médicament, elle a eu l’impression de ressentir un tourbillon de sensations étranges et non identifiables. Elle a d'étranges sautes d'humeur. Elle rit, pleure, s'emporte sans savoir pourquoi. Et puis, ces dernières semaines, des choses étranges ont commencé à se produire. Elle voit parfois comme des points de lumière dans son champ de vision. Une fois, elle a cru voir un fil de lumière bleutée crépiter autour de sa main. Et son ordinateur semble bien plus réactif qu’à l’ordinaire. Victoria est-elle en train de devenir folle ? S’agit-il de simples symptômes de sevrage ? Devrait-elle en parler à son médecin ? Pour l’instant, elle n’a pas fait le lien avec le « faux positif » de l’été dernier, mais cela ne saurait tarder.
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