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 Cleo ▬ get off my nerves

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Cleo ▬ get off my nerves Empty
Message (#) Sujet: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptySam 25 Avr - 23:35

KINO
Etat civil
Nom complet : Cleo Ataahua Pearson.
Age : 21 ans.
Statut civil : célibataire, y'a pas de temps à perdre avec les amourettes, dans des temps pareils.
Métier : étudiante à l'Institut Xavier, et c'est bien mieux comme ça.
Orientation sexuelle : pansexuelle. Oui, bon, y'a pas le temps pour les amourettes, mais quitte à être attirée, autant que ce soit envers la beauté des âmes.

Recensement mutant : Cleo n'est pas recensée, elle a préféré fuir dès qu'elle a entendu ses parents parler de la dénoncer aux autorités.
Casier judiciaire : Vierge.
Niveau d'hostilité : Cleo est totalement contre les lois anti-mutants, même s'il lui est arrivé de comprendre pourquoi elles existaient : certaines personnes sont dangereuses, d'autres cherchent à s'en protéger. C'est normal, ça a toujours été comme ça dans la tête du gouvernement. Mais aucun moyen pour qu'elle se plie à des règles et des contrôles. Cleo, elle a le sentiment que si elle se laissait faire, bah, elle finirait juste morte, ou le cerveau en compote.



Genome
Nom de code mutant : Kino, "mal" en Maori.
Type de mutation : moléculaire.
Mutation : Au cours du temps, Cleo voit son pouvoir évoluer, évoluer, et encore évoluer. Et s'il semblait être une plaie au début, maintenant, elle se rend compte de toute la puissance qu'il pourrait représenter. Et encore, elle est loin de la vérité. Quand son pouvoir s'est manifesté, il ne touchait qu'elle. Et bordel, ce qu'elle pouvait détester ça. Elle avait mal, si souvent, et aucun médicament ne pouvait l'aider. Puis elle a réussi à contrôler ça, au fur et à mesure, jusqu'à ce que les douleurs reviennent... Mais chez les autres. Quand elle touchait quelqu'un trop longtemps, la personne commençait à souffrir de l'intérieur, comme si ses nerfs étaient à vif. Elle a cessé d'être tactile, à cause de ça. Ses pouvoirs ont longtemps stagné à ce stade : souffrance et délivrance de peine intérieure. Jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça. Cleo a souvent des spasmes, on a faillit lui diagnostiquer le syndrome de La Tourette. Mais elle, elle elle savait que ça venait d'ailleurs. Son pouvoir grandissait, elle le savait. Aujourd'hui, elle arrive mieux à contrôler ses spasmes, mais elle sait que, tôt ou tard, comme pour la douleur, c'est chez les autres, qu'elle se délivrera. Dans l'avenir, si elle apprend à maîtriser son pouvoir, Cleo saura paralyser ses ennemis, mais également leur faire faire ce qu'elle veut. Pas en leur laissant des ordres dans le cerveau comme pouvait le faire le professeur X, mais en prenant le contrôle des fonctions motrices de ses adversaires, alors qu'ils seraient encore conscients. Après tout, les muscles sont directement reliés aux nerfs. Dans tous les cas, elle se renseigne énormément sur le système nerveux pour tenter de comprendre ce dont elle pourrait être capable.



Informations personnelles
I. La naissance Le pouvoir de Cleo s’est déclenché au moment même de sa naissance. C’est bien connu : les bébés pleurent quand ils naissent. Cleo, elle, elle a pleuré pendant des heures. Des heures, des heures et d’autres heures où les médecins l’ayant embarqués cherchaient à comprendre la cause de ses pleurs. Mais rien ne semblait suspect malgré les nombreux examens. Jusqu’à celui qui leur révéla ce qu’il se passait : ses nerfs étaient pincés. Et si c’était déjà arrivé de nombreuses fois chez les bébés les plus fragiles, ou les accouchements les plus compliqués, Cleo, elle, elle sortait du commun d’une manière inexplicable. Tout son corps était touché, à tel point que le lendemain de sa naissance, on la retrouva totalement paralysée sous sa couveuse. Et les larmes coulaient à la fois du côté de l’enfant et des parents. Jusqu’à ce qu’elle se calme. Les médecins la gardèrent en observation quelques jours avant d’accepter que ses parents la ramènent chez eux, car il n’y eu plus aucun incident. Pour tout le monde, il s’agissait juste d’un malheureux événement, peut-être lié au stress de l’accouchement qu’aurait pu ressentir le bébé.

II. L’enfance Les incidents reprirent quand Cleo avait environ trois ans. Elle hurlait quasiment toutes les nuits, souffrant le martyre et réveillant ses parents qui ne cessaient plus de s’inquiéter. Ils passèrent tous trois rendez-vous médicaux sur rendez-vous médicaux, cherchant des moyens de calmer les douleurs de leur fille, mais aucun médicament ne semblait assez puissant pour lui retirer tout le mal qu’elle subissait. Bordel, comment un si petit corps pouvait s’engendrer autant de problèmes ? Et surtout, pourquoi ? Un des médecins qu’ils rencontrèrent leur assura que son problème pouvait être psychologique, leur expliquant que, quand l’esprit souffre, parfois il emporte le corps avec lui. A partir de là, on l’emmena chez la psychologue, la forçant à jouer, faire des dessins, des trucs qui ne sortaient pas de l’ordinaire, au final. Et ses résultats ne sortirent pas de l’ordinaire, eux non plus. Cleo allait bien, d’un point de vue psychologique, et le problème semblait venir d’ailleurs. Pourtant, madame Pearson insista pour que Cleo continue les séances, gardant espoir qu’un indice en ressorte un jour, qu’on puisse aider sa petite fille. Puis, elle se disait qu’au moins elle pourrait se confier librement sur ce que ses douleurs lui faisaient ressentir, et qu’il serait plus judicieux qu’une professionnelle de la santé l’écoute, plutôt qu’elle, pauvre mère sans doctorat, qui n’y connaissait rien.

Ils essayèrent bon nombres de solutions thérapeutiques, les parents Pearson, que la psychologue leur conseillait, juste au cas où. Un thé aux vertus calmantes avant d’aller au lit, une veilleuse au cas où il s’agissait juste du noir qui l’angoissait, lui laisser une place dans le lit familial, parfumer la maison à la lavande… Ils passèrent même par la séance de sophrologie, une approche différente du psychologue, qui, comme toutes les autres « solutions », ne donnèrent aucun résultat. Mais leur fille n’ayant que quatre ans, monsieur et madame Pearson refusaient d’aller chercher plus loin, ils refusaient d’infliger à leur enfant la prise de médicaments trop puissants qui la dérangeraient plus qu’autre chose sur le long terme. Alors, ils continuèrent en boucle à répéter les différentes solutions inefficaces qu’ils essayaient déjà depuis de trop longs mois. Et tant pis si elle dormait mal, si elle souffrait, ils priaient chaque jour et chaque nuit pour que tout s’arrête.

III. La malédiction Jusqu’à ce que grand-mère vienne y foutre son grain de sel. Elle, elle avait compris que quelque chose clochait, que ça allait au-delà de la médecine, et que l’enfant était différente. Sauf que, là où elle aurait pu être une alliée, elle a décidé d’être son ennemie. Mamie voyait tout ça d’un mauvais œil. Matahina Mahiʻai, grand-mère de Cleo, habitait depuis toujours en Nouvelle-Zélande, dont sa famille était originaire depuis toujours. Elevée dans la tradition et la religion Maori, elle avait ce genre de sixième sens qui lui criait que Cleo avait un problème. Elle remettait même ça sur la faute de son père, Alexander Pearson, américain pure souche qu’elle n’avait jamais pu saquer, juste sous prétexte que les Américains n’étaient que des cons qui faisaient n’importe quoi avec la vie. Pour elle, le mal de Cleo était une vraie malédiction, quelque chose de plus grand encore que ce qui se montrait déjà à son jeune âge. Kino, elle l’appelait. Ce mot qui désignait « mal » en Maori. Chaos, destruction. Autant dire que Matahina ne s’est jamais montrée comme une mamie gâteau. Elle tenta de faire comprendre son point de vue à sa fille, Aata, mais elle avait choisi son camp depuis des années déjà. Maata, la mère de Cleo, n’était aucunement adepte de  la religion Maori, ni d’aucune autre religion, d’ailleurs. Elle qui s’était montrée être une déception pour sa mère quand elle eu épousé cet Américain, ne cessait plus de la démoraliser.

Alors Matahina prit les choses en main. A chaque vacances, la famille Pearson se rendait au moins deux semaines en Nouvelle-Zélande pour que Cleo puisse tout de même se lier à ses racines kiwi. La grand-mère en profita pour emmener sa descendance… au tohunga du village. Un vieil homme, qui devait avoir presque cent ans, mais qui avait surtout les mêmes croyances et convictions que sa grand-mère, un expert en mythologie Maori. Elle voulait comprendre, sa grand-mère, mais elle pensait déjà savoir, alors en réalité elle vouait juste prouver au monde entier que sa petite-fille était un monstre, comme on avait déjà pu en voir dans les écrits des ancêtres. Le grand prêtre ressenti à son tour une force en la jeune fille. Une force qui semblait incontrôlée, et il n’hésita pas à poser un terme dessus. Whiro. Le Dieu Maori de l’obscurité et des malheurs, la représentation polynésienne du Diable, d’Hadès, de Pluton… C’était la preuve dont elle avait besoin, et tout le village fut bientôt au courant. Partout où ses parents la traînaient, les mêmes murmures revenaient toujours en la pointant du doigt : kino.

IV. La pause Quelques mois plus tard, les histoires Maoris plein la tête et la fatigue prenant le dessus, madame Pearson se posait de plus en plus de questions concernant les douleurs de sa fille. Alors, quand elles commencèrent à apparaître la journée également, ils prirent la décision de sauter le pas. Un pas qu’ils regrettèrent amèrement par la suite. A cinq ans, Cleo fut mise sous médicaments pour calmer ses douleurs neuropathiques. Paracétamol, codéine, tramadol, morphine… Si chacun d’entre eux semblait réduire les douleurs au début, son corps s’y habituait trop rapidement et la souffrance recommençait inlassablement. Durant des années, les médecins ont donc décidé de tourner entre ces quatre substances, et ça semblait plutôt bien fonctionner dans l’ensemble. Jusqu’à ce que les douleurs cessent enfin, et qu’elle n’ait plus besoin de ces médicaments qui lui bousillaient le corps dû à son jeune âge. C’était une victoire pour tout le monde : la médecine, les parents Pearson, mais surtout Cleo elle-même. Elle était enfin débarrassée de son problème, et il n’y avait rien d’autre qui comptait à ses yeux. Et tant mieux. Car quelques moins plus tard, elle commença à aller à l’école, rentrant en CP après avoir dû zapper le jardin d’enfant comme elle ne faisait que de traîner à l’hôpital. Elle pouvait enfin avoir une vie normale, se faire des amis, et surtout dormir paisiblement.

V. La découverte Tous les parents vous le dirons, l’adolescence, c’est la pire époque quand on a des enfants. Et les Pearson n’ont pas échappé à la règle. Même si elle vivait une vie normale et ce depuis des années maintenant, alors que les douleurs avaient totalement cessées, Cleo s’était toujours sentie différente. Elle sentait comme un vide en elle, comme si quelque chose lui manquait, comme si elle était limitée. Mais elle ne s’était jamais trop posé de questions non plus, puisque ses amis lui assuraient que, eux aussi se sentaient bizarre par rapport aux autres. Jusqu’au jour où les choses prirent plus de sens dans sa tête. Un soir où elle voulait sortir avec ses amis, tout bascula pour la famille. Cleo et sa bande d’amis avaient tout prévu : mcdo, cinéma, fin de soirée au parc. C’était sans compter sur le refus de monsieur et madame Pearson, qui en payèrent les conséquences. L’adolescence, c’est l’âge bête, l’âge de rébellion, et Cleo ne dérogeait pas à la règle, bien au contraire. Elle avait tendance à souvent s’énerver pour peu, être irritable du matin au soir. Alors quand ils lui refusèrent cette sortie où tous ses potes allaient se retrouver, sa colère déclencha la misère. A peine eut-elle claqué sa porte de chambre que ses parents furent pris d’une atroce douleur, comme si leur corps entier était tendu, et rien ne pouvait y faire. La douleur se calma seulement quand Cleo se calma enfin. Sur le coup, eux, ils ne comprirent pas vraiment. Cleo, elle, après être descendue en entendant ses parents geindre, et sentant cette sensation étrange dans tout son corps, comme si elle se libérait enfin de ses liens, commença à comprendre ce qu’il se passait. On était pile poil en 2012, à l’époque, et elle était assez au courant des actualités pour savoir que les mutants existaient. Alors, elle tenta de tout faire pour comprendre si oui ou non, elle avait un pouvoir.

A l’aide de sa meilleure amie Juliet, à qui elle avait expliqué le phénomène, Cleo tenta de s’entraîner tous les soirs après l’école, mais aussi les week-ends. Elle tentait de se concentrer, de se remémorer les douleurs qu’elle avait enduré pendant les premières années de sa vie, de la pression qu’elle avait ressenti quand sa grand-mère répétait à tout va « Kino », « kino », « kino ». Puis elle explosa en un hurlement de douleur à s’en déchirer les poumons, tombant rapidement au sol alors que toute la souffrance qu’elle n’avait pas ressenti depuis des années semblait s’être amplifié, ne sortant qu’en une seule fois, compensant pour tout le manque qu’elle avait infligé à son pouvoir. Tout commençait à vraiment s’éclairer, maintenant. Mais tout fut réellement net quand elles se mirent à leur deuxième expérience : faire souffrir Juliet. Elle était là, si belle, innocente, courageuse et volontaire, prête à souffrir à cause de la fille qu’elle aimait le plus au monde. Elles avaient toujours été là l’une pour l’autre, et ce n’était pas une douleur sortit des Enfers qui allait cesser ça. Après tout, la jeune fille avait elle aussi un don qu’elles tentaient d’expérimenter, mais l’umbrakinésie était beaucoup moins dangereuse, du moins de ce qu’elles avaient vu. Car elles ne voyaient pas vraiment le mal, sur le coup, les deux jeunettes, dans la manipulation de la lumière et des ombres. Enfin, ça, c’était une autre histoire, celle de Juliet. Alors quand elles s’occupaient de Cleo et de son pouvoir à elle, l’ambiance était très différente. Elles mirent des semaines avant de finalement arriver à un résultat, mais un jour, oui, Juliet ressentit une douleur effroyable en elle. Alors, là, c’était sûr, Cleo était une mutante.

Du côté de ses parents, ils ne mirent plus bien longtemps à comprendre non plus. Ils avaient vu un point commun à leurs souffrances : elle apparaissait toujours quand leur fille était en colère contre eux. Alors, ils finirent bien par croire mamie Matahina, persuadés que leur fille avait un côté démoniaque en elle. Et s’il n’était pas arrivé là par la grâce du Dieu Whiro, il fallait tout de même se rendre à l’évidence : leur fille était une mutante. Et bordel, ça pouvait pas tomber plus mal. Pris de honte, et malgré la loi et les sentinelles, la famille Pearson décida de ne pas soumettre Cleo au recensement obligatoire des mutants. Ils savaient que ça leur retomberait dessus un jour ou l’autre, et ils ne voulaient pas se montrer garant pour leur fille. Si elle se faisait choper, ils feraient tout simplement semblant de rien. En attendant, ils tentaient de sauver les apparences. C’était tout ce qui comptait, pour eux.

VI. La goutte d’eau Et ils vécurent ainsi pendant de nombreuses années, privant tout de même Cleo du plus de sorties de possible pour éviter qu’elle ne se fasse prendre par les sentinelles, mais ça ne l’empêcha jamais de sortir en douce. A cause de toutes les interdictions que lui donnaient ses parents, Cleo avait pris l’habitude de désobéir et de faire le mur, retrouvant ses amis pour sortir comme quelqu’un de normal. Ses parents ne lui tenaient quasiment plus tête, de toute manière, sachant pertinemment qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait d’eux, surtout depuis qu’elle avait appris à contrôler ses pouvoirs. Enfin, ça, c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’un nouveau don ne lui apparaisse. Cleo était prise de spasmes, souvent, pendant quelques secondes ou quelques minutes. Ses parents, ne pensant pas une seconde qu’il s’agissait de ses pouvoirs puisqu’ils pensaient qu’elle ne pouvait que contrôler la douleur, l’emmenèrent chez le médecin. On lui diagnostiqua le syndrome de la Tourette au vu de tous les tics qu’elle développait, mais les spécialistes restaient assez dubitatifs dû à son dossier médical qui ne tournait toujours qu’autour de ses terminaisons nerveuses. En gros, elle avait Gilles de la Tourette juste histoire qu’on puisse poser un mot là-dessus, mais personne n’y croyait vraiment.

Comme ses autres dons, Cleo finit par apprendre à contrôler ses spasmes. Et le schéma se répéta. Son pouvoir se déversa sur ses parents dès qu’un excès de colère intervint entre eux. Et une dispute fit entièrement changer leurs relations. Alors qu’ils voulaient finalement retourner en Nouvelle-Zélande, pour voir si le tohunga du village pouvait les aider, Cleo péta le plus gros câble de sa vie. Retourner là-bas, c’était hors de question, elle n’avait pas envie de vivre toutes les insultes et les regards, les « Kino » à répétition. Alors le pire du pire arriva. Cleo s’énerva tellement, qu’elle en fit péter les plombs à son père. Chacun de ses parents fut pris de douleurs atroces, de tics variés, mais son père, son père il finit carrément avec la moitié du visage paralysé, comme s’il venait de faire un putain d’AVC. Et là, là Cleo elle savait qu’elle était dans la merde, et vraiment dans la merde. Parce que quand ses parents lui sommèrent de s’enfermer dans sa chambre, elle ne put empêcher ses oreilles de les entendre parler du recensement.

VII. La fugue C’en était trop pour Cleo. Elle qui avait toujours vu le recensement d’un mauvais œil ne comptait aucunement participer aux actions du gouvernement. Elle le savait : les lois mutantes ne cessaient de devenir plus strictes au cours des ans, alors un jour, il n’y aurait aucun point de retour pour les gens comme elle. Elle se voyait déjà avec le cerveau remis à zéro, avec pour seul but donné la destruction, comme si elle était un soldat robotisé qui obéissait à des ordres. Elle se voyait aussi morte, même pas enterrée mais balancée au hasard aux ordures, avec d’autres mutants, comme les nazis l’avaient fait avec les juifs une fois gazés. Et pire encore, elle se voyait la conscience encore pleine, ses pouvoirs maîtrisés par des machines, un tout nouveau collier inhibiteur qui la tiendrait prisonnière, à devoir faire des choses à contre coeur, des actes inhumains forcés si elle ne voulait pas finir en prison ou torturée. Ouais, le recensement, ça lui faisait froid dans le dos, alors Cleo, elle préférait largement être inexistante.

Elle ne réfléchit pas bien longtemps. Elle avait entendu parler de cette école à New York, celle du Professeur X, à force de regarder les actualités à la télévision. Elle savait qu’elle devait y aller. Alors elle se prépara quelques sacs d’affaires avant de passer pour la dernière fois de sa vie par la fenêtre de sa chambre. Direction chez Juliet pour lui expliquer la situation, mais surtout pour la supplier de la suivre jusqu’à Salem Center. Elle ne fut pas difficile à convaincre : Juliet, elle suivrait Cleo jusqu’au bout du monde sans lui demander pourquoi. Et inversement. Alors les deux filles coururent jusqu’à l’autoroute la plus proche pour faire de l’auto-stop, les pouces en l’air pendant de longues heures. Et entre Denver et New York, y’avait une sacré route à faire.

VIII. La maison Cela fait maintenant une bonne année que Cleo est à l’institut Xavier comme étudiante, toujours accompagnée de sa meilleure amie. Si elle ne se sent toujours pas totalement normale, elle ne se sent pas étrangère pour autant, et ça ça a le mérite de lui plaire. De beaucoup lui plaire, même. Malgré quelques accidents niveau pouvoir, elle apprend tous les jours à devenir meilleure, par le biais de ses cours, de ses rencontres mais aussi de ses documentations personnelles. Elle compte bien donner le meilleur d’elle-même ici et pour ses frères et sœurs mutants, se promettant d’aider à changer le monde. Elle désire la paix entre humains et mutants plus que tout, détruire les sentinelles et ce principe de recensement, et elle est prête à tout pour le faire. Et prête à tout, ce n’est pas une hyperbole. Cleo est une fille qui n’a pas froid aux yeux et qui fonce, sûrement un courage qui lui est venu suite à ses horribles douleurs du passé qui ne pourront jamais être égalées, selon elle. Alors finalement, affaire à suivre.


Derrière l'écran
Pseudo : alieneen. Age : 21 ans. Pays : France. Avatar : Zendaya Colemen (av : ocean - bazzar / icon : screenedit - tumblr). Comment avez vous connu le forum : sur pub rpg design hihi ! Pré-lien ? non. Double-compte ? non. Un dernier mot ? bienvenue à moi (oups).  



Dernière édition par Cleo Pearson le Mer 29 Avr - 1:56, édité 13 fois
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Jackson Hartman
Jackson Hartman
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Age : 38 ans
Job : chirurgien en traumatologie, médecin à l'Institut Xavier à mi-temps
Statut civil : il a bien quelqu'un en tête... mais est-ce réciproque ?
Cleo ▬ get off my nerves E369fe8943693956b7e694df1eba9f7fb13e6bfe
Statut mutant : recensé, comme tout bon citoyen
Nom de code : Guardian
Mutation : Champs de force. Jax peut rendre tangible des constructions mentales grâce à une énergie indestructible qui s’échappe de ses mains sous la forme de volutes de fumée bleutées. Il peut s’en servir pour créer murs de protection comme lames aux bords assez fins pour en devenir tranchants. Il peut aussi s'élancer dans les airs en soutenant son propre poids grâce à ses champs de force.

Cleo ▬ get off my nerves CoordinatedPopularIrishterrier-max-1mb
Faceclaim : Chris Evans (av: faith, gifs: dailychris)
Multinick : Artie Wheeler aka Echo

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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 0:14

Bienvenuuuuuue parmi nous Cleo ! Cleo ▬ get off my nerves 3776627572 Cleo ▬ get off my nerves 3690279918 Cleo ▬ get off my nerves 3215711139 Cleo ▬ get off my nerves 4137360126 Cleo ▬ get off my nerves 3231810871
Cette fiche est si vide, je meurs de curiosité Cleo ▬ get off my nerves 2841620580 En plus Zendaya + ce pouvoir, tu as piqué toute ma curiosité, j'en veux plus Cleo ▬ get off my nerves 197205549 Cleo ▬ get off my nerves 1797014979
Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas si besoin on se fera un plaisir de t'aider Cleo ▬ get off my nerves 2075770256
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 0:20

Bienvenue Cleo ! Zendaya est super belle !
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 0:51

zendaya + le pouvoir Cleo ▬ get off my nerves 3942123501 Cleo ▬ get off my nerves 3942123501 Cleo ▬ get off my nerves 3942123501
cette fiche est encore bien trop vide Cleo ▬ get off my nerves 3038511500

bienvenue sur le forum ; j'ai hâte d'en découvrir d'avantage sur ta demoiselle. Cleo ▬ get off my nerves 2075770256
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 3:19

Hihii, effectivement ma fiche est étrangement vide Cleo ▬ get off my nerves 1169426167 j'ai été réquisitionnée pour regarder le film du soir de la nuit, alors je me suis dépêchée de poster à cause de l'excitation !

Merciiii pour vos messages, j'ai hâte de finir ça vite vite et de vous rejoindre ! Cleo ▬ get off my nerves 604716367
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 10:33

bienvenue par ici jolie demoiselle Cleo ▬ get off my nerves 1675996116
hâte d'en lire plus Cleo ▬ get off my nerves 1272845401
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 11:19

Cleo Pearson a écrit:
... alors je me suis dépêchée de poster à cause de l'excitation !

Oui, je comprends tout à fait Cleo ▬ get off my nerves 711598126

Bienvenue sur Genome avec la jolie Zendaya !
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 17:23

Merci à vouuuus ! Cleo ▬ get off my nerves 3231810871

Je vais essayer de faire ma fiche au plus vite, mais je dois encore finir mon fichu rapport de stage ! Cleo ▬ get off my nerves 3922018340
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 17:45

Bienvenue par ici avec ces choix divins Cleo ▬ get off my nerves 1675996116 Cleo ▬ get off my nerves 1272845401 si t'as des questions, n'hésite pas à venir nous embêter Cleo ▬ get off my nerves 3771049776
Bon courage pour la rédaction, et le rapport de stage Cleo ▬ get off my nerves 1797014979
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 18:08

Bienvenue !
Bonne rédaction à toi Cleo ▬ get off my nerves 3003831956
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 18:45

Bienvenuuue !

Zendaya, quel excellent choix Cleo ▬ get off my nerves 1144527590

Hâte d'en lire plus sur l'intrigante Cléo !
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 21:07

Merci beaucoup à vous trois !! J'avance lentement mais sûrement Cleo ▬ get off my nerves 3696634646

J'aurais bien une question @Alaric Veidt, concernant le type de mutation ! J'ai mis moléculaire, ce qui me semble le plus logique, mais j'avoue avoir hésité avec psychique. Les nerfs sont directement reliés au cerveau qui en est la base, mais en même temps comme Cleo ne peut pas "rentrer dans la tête des gens" je me dis que le terme moléculaire est plus approprié. N'hésite pas à me corriger si je me trompe bg Cleo ▬ get off my nerves 1169426167 merci d'avance !
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 21:16

Pour moi ça s'apparente à de la biokinésie, Cleo agit sur le corps directement (enfin le système nerveux) et non sur l'esprit ! Donc modification de l'environnement/du corps des autres = moléculaire Cleo ▬ get off my nerves 2303819509 une autre membre, Evan, possède un pouvoir similaire au tien et il est classé dans les pouvoirs moléculaires, pour les mêmes raisons Cleo ▬ get off my nerves 1272845401
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyDim 26 Avr - 21:18

Ca roule ! Ca va alors, j'ai pas (encore) fait de bêtise Cleo ▬ get off my nerves 3776627572
Merci beaucoup pour cette petite précision !
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves EmptyMer 29 Avr - 17:44

Cette fiche Cleo ▬ get off my nerves 3942123501 je suis passé par toutes les émotions je crois. J'ai été horrifié par la pauvre Cleo bébé qui souffre, son enfance pleine de douleur et les jugements des autres. C'est très rare qu'un pouvoir se déclare aussi jeune, mais comme c'est bien amené, je n'ai aucun soucis avec ça. J'aime beaucoup la mythologie que tu as insufflé à son histoire (avec la religion Maori), le tout rend super bien. J'ai détesté les parents aussi, cette façon qu'ils ont de la punir alors qu'elle y peut rien. Juliet est un super personnage aussi, on a vraiment l'impression que c'est l'ancre de Cleo et son allié le plus précieux (j'exige un scénario avec elle Cleo ▬ get off my nerves 2528305106 ), j'ai ressenti quelques vibes d'Euphoria entre les deux, notamment quand tu dis "alors les deux filles coururent jusqu’à l’autoroute la plus proche pour faire de l’auto-stop, les pouces en l’air pendant de longues heures" avec la scène du bus dans la série. Et le pouvoir est trop cool. Il ressemble un peu à celui d'Evan, mais je trouve qu'il agit différemment et comme il ne s'agit pas d'un simple contrôle de la douleur... c'est bon pou moi.

Je valide donc ta petite Cleo, j'ai vraiment hâte de suivre ses aventures ! Cleo ▬ get off my nerves 1272845401

Si tu es intéressée, tu peux t'inscrire à l'une des équipes de l'institut, dont 2 sont ouvertes aux étudiants (X-Force et les Nouveau Mutants).
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Message (#) Sujet: Re: Cleo ▬ get off my nerves   Cleo ▬ get off my nerves Empty

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